Le 21 avril 2025 restera dans l’histoire comme la date marquant le décès du pape François. Depuis 2013, le souverain pontife – de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio – présidait aux destinées de l’Église catholique. Nombreux sont ceux qui se souviendront de lui comme d’un homme humble et altruiste dont les prises de position ont insufflé à l’Église catholique un esprit de modernité. Engagé en faveur de la protection du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique, la promulgation de l’encyclique sur l’environnement « Laudato si » en 2015 fut l’un des points forts de sa papauté.
À l’occasion de sa disparition, nous revenons sur le Forum de Rome qui s’est tenu au Vatican en 2018 et auquel REMONDIS a eu l’honneur de participer.
Un fervent défenseur du climat et de l‘environnement
En juin 2015, lors de la troisième année de son pontificat au Vatican, le pape François avait publié une encyclique portant sur les enjeux liés à l’environnement et au développement, intitulée « Laudato si – Sur la sauvegarde de la maison commune ». Un texte fondateur centré sur les questions de la protection de l’environnement, du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources naturelles sur notre planète. Le pape y fustigeait également les injustices sociales – fruit d’une gestion bien souvent hasardeuse des ressources nécessaires à la vie humaine. C’est dans ce contexte que, début septembre 2018, une soixantaine de dirigeants et dirigeantes à la tête de sociétés familiales renommées ont répondu à l’invitation du BDE – la Fédération allemande des entreprises de gestion des déchets, de l’eau et de l’économie circulaire – de se rendre à Rome. Avec le soutien du FBN (le Family Business Network) et de l’Ordre de Malte allemand, le BDE a mis sur pied le Forum de Rome afin de s’entretenir avec le souverain pontife et d’autres hauts dignitaires de la responsabilité des entreprises en matière de durabilité et de préservation des ressources. Le président d’honneur du Conseil de Surveillance du groupe RETHMANN, Norbert Rethmann, et le directeur général de REMONDIS, Herwart Wilms, étaient présents au Vatican pour représenter REMONDIS.
En route vers l’audience privée : Norbert Rethmann, Président d’honneur du Conseil de Surveillance du groupe RETHMANN
Consensus parmi les participants
La rencontre, organisée à l’occasion de la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, le 1er septembre 2018, a été l’occasion de mettre en lumière, une nouvelle fois, le message du pape François. Depuis le début de son pontificat, il n’avait cessé d’exhorter à une utilisation raisonnée des ressources de la planète ainsi qu’à une répartition équitable des richesses entre tous les êtres humains. Les participants ont pleinement souscrit à cet appel, s’accordant sur le fait que seuls des processus de production durables et une véritable économie circulaire permettraient de dissocier croissance économique et utilisation des ressources – dans l’intérêt de l’humanité.
L’économie circulaire contribue à la préservation des ressources
En tant qu’entreprise familiale engagée dans l’économie circulaire, REMONDIS conçoit son action économique comme un travail qui transcende les générations. L’accent est mis sur des approches innovantes visant à préserver les ressources naturelles pour le bien des générations futures. « Face aux défis liés aux déchets générés par les emballages, nous avons plus que jamais à cœur d’améliorer significativement les taux de recyclage », explique Herwart Wilms. Et d’ajouter : « Ce que l’homme a assemblé, il doit être en mesure de le dissocier ». Une maxime qui souligne bien l’exigence de REMONDIS d’intégrer, dès la conception des emballages, la possibilité d’un recyclage complet après utilisation.
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Outre une table ronde, le Forum de Rome proposait un cycle de conférences réunissant des personnalités de premier plan. Le grand chancelier de l’Académie pontificale des sciences, l’archevêque Dr. Marcelo Sánchez Sorondo, de même que le préfet de la Maison pontificale, l’archevêque Dr. Georg Gänswein, comptaient parmi les intervenants, tout comme le président du Parlement européen, Antonio Tajani, le professeur Dr. Martin Faulstich de l’Université technique de Clausthal et la présidente du Comité européen d’éthique, la Prof. Dr. Christiane Woopen.
Un design durable, destiné d’emblée à être recyclé, contribue de manière significative à la protection de la « maison commune ».
Point d’orgue de l’événement, le pape François a reçu les participants pour une audience privée dans la Sala Clementina. Dans son allocution, il a salué l’initiative des entreprises présentes et a appelé à une intensification des structures de recyclage ainsi qu’à une répartition plus équitable des ressources dans le monde. Dans le cadre de cet événement, les entreprises participantes ont, en outre, présenté au chef de l’Église trois projets phares à vocation internationale, conçus pour améliorer concrètement les conditions de vie sur place et appelés à être mis en œuvre de manière conjointe et collaborative entre plusieurs entreprises.
Norbert Rethmann a réagi à l’encyclique « Laudato si » en adressant une lettre personnelle au Saint-Père, manifestant ainsi son souhait de poursuivre le dialogue initié par le pape François.
Le Jour du dépassement de la Terre est de plus en plus précoce
L’évènement ne s’inscrivait pas seulement dans le cadre de la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création. Il faisait aussi écho au Jour du dépassement de la Terre, survenu dès le 1er août en 2018 – un signal d’alarme face à la surexploitation des ressources naturelles. Aujourd’hui, il faudrait 1,7 planète pour couvrir les besoins annuels de l’humanité et la tendance est à la hausse. Le dernier rapport du GIEC pointe, lui aussi, l’avancée préoccupante du réchauffement climatique. Même dans l’hypothèse, plutôt optimiste, où les émissions de gaz nocifs pour le climat cesseraient d’augmenter, la Terre connaîtrait une augmentation moyenne de sa température de 1,5°C entre 2030 et 2052.
Retrouvez ici tous les détails relatifs au Jour du dépassement de la Terre
Le rapport du GIEC sur le réchauffement global de 1,5°C est consultable ici
A contrario, une production durable et un recyclage à grande échelle permettent de réduire les émissions de CO2 et de protéger le climat. Fortes du soutien reçu à Rome, les entreprises participantes ont entrepris de lancer leurs projets en faveur d’une économie circulaire renforcée et d’une nécessaire dissociation entre croissance économique et utilisation des ressources – un engagement qu’elles entendent poursuivre sur le long terme pour le bien de l’humanité et la protection de notre maison commune.
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